A l’heure de la catastrophe au Japon, la politique française paraît tellement étriquée, rabougrie, frileuse, hypocrite.
Entre Nicolas Sarkozy qui annonce urbi et orbi – sans même avoir demandé l’avis préalable du Pape, en respectueux fils de la « chrétienté » – qu’il ira « dès que possible » au Japon, et Claude Guéant pour lequel « les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale », » la parole des représentants du pouvoir actuel chante une étrange chanson.
(lemonde.fr d’hier. Le tag a été rajouté. Cliquer pour agrandir.)
Mais à Paris le ciel est bleu et pur, la circulation automobile et piétonne régulée automatiquement (pas besoin d’agents de police pour faire des économies d’énergie), aucun nuage menaçant n’est encore apparu à l’horizon et tous les soirs un perroquet de l’IRSN tente de nous rassurer sur France 2 avec sa « lueur d’espoir » brandie comme une chandelle dans les ténèbres du cataclysme.
(Paris, le 14 mars, boulevard Voltaire, 11e. Cliquer pour agrandir.)
L'Irréductible 