Déjà, au départ de Paris à 14 heures 30, vendredi 24 décembre, la situation s’annonce bizarre : le GPS de la voiture prétend que l’arrivée aura lieu à 18 heures 42, tout ça pour rejoindre Bailleul (Nord) à 250 km de là. On va vite patauger dans la bûche.
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Deux avions traversent très lentement le pont qui survole l’autoroute A1, direction Lille, du côté de Roissy. Des saleuses, sur une route parallèle, clignotent en orange.
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Au fur et à mesure que la nuit tombe, les embouteillages s’estompent, mais des panneaux lumineux affichent : « Congères en formation » : aurait-on pris par erreur la direction de Chamonix ? L’atterrissage aura lieu à 18 heures dix.
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Peu avant l’embranchement vers Lille, la montagne de charbon est toute blanche. Sur France Inter, un passager de l’aéroport Charles-de-Gaulle (CDG) raconte qu’en provenance de Singapour et passant par Roissy direction Nice, il a pris par précaution une chambre pour le soir au Sheraton : 250 euros le matin sur Internet, 420 euros l’après-midi. Jean-Claude Delarue (le père), représentant des usagers, s’indigne.
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Il paraît que 50% des avions n’ont pas pu décoller à cause d’un manque de produit de dégivrage : le glycol n’a pas été livré à temps par une société marseillaise en grève. Celle-ci dément fournir Roissy-CDG. Thierry Mariani, secrétaire d’Etat aux transports, est allé voir de ses yeux mais ne dormira pas sur place. La messe de minuit a été célébrée à 20 heures trente dans l’aérogare.
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Le père Noël ne loge-t-il pas à l’Elysée ?
L'Irréductible 
