« Nous cherchons partout l’absolu et ne trouvons jamais que des choses. »
Novalis, Grains de pollen, in La légende dispersée, Anthologie du romantisme allemand préfacée et composée par Jean-Christophe Bailly, Union générale d’éditions 1976 (10 x 18 n° 1099, page 90).
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Je sais où il dort, je le vois parfois rentrer chez lui, après un long regard à gauche et à droite, comme s’il se sentait suivi. Il me fait penser un peu à Dostoïevski, je ne sais pas trop pourquoi.
Derrière sa silhouette, contrairement à Peter Schlemihl, le héros de Chamisso, son ombre est bien présente quand le soleil darde, le 8 mars, au-dessus du canal Saint-Martin à Paris (Xème).
Ses pensées doivent être sans doute mouvantes mais il sait au moins où il se trouve : il surplombe l’eau magnétique et son univers paraît tenu en bandoulière.