Archives de 24 juin 2011

Tu m’en avais reparlé, cher Piero, jeudi matin au café Le Corbeau blanc, de cette expo de François Morellet à Beaubourg, et tu pensais même qu’elle était finie. Mon œil ! J’y suis passé hier après-midi, par pur hasard.

Après une courte averse du côté de la rue Saint-Martin : soudain sur la piazza, grand soleil, et l’annonce que les Réinstallations avaient lieu jusqu’au 4 juillet, je pouvais sortir utilement ma carte d’abonné.

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Tu sais sans doute que c’est bientôt l’anniversaire de la naissance de Georges Pompidou (5 juillet 1911) : à l’époque, nous avions un président de la République qui s’intéressait sincèrement, comme son épouse, à l’art et à la littérature.

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Une fois arrivé tout en haut de l’escalator du Centre (j’ai vu qu’ils avaient hissé le pot doré de Jean-Pierre Raynaud jusque sur la terrasse, au milieu des tables avec roses), j’ai pénétré dans le labyrinthe – Alain Robbe-Grillet hantait peut-être les lieux – et j’ai été littéralement ébloui, mais c’est le but de la manœuvre, je crois.

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Néons, tubes lumineux, luminescents, lumières longitudinales, pointillés blancs ou rouges dans l’espace : installations électriques ou électrisantes (on nous met en garde contre des crises d’épilepsie que certaines visions pourraient produire), humour aussi des figures, celle de la toile de Mona Lisa flottant au gré d’un ventilateur, formes géométriques surprenantes, ce rond se terminant par une branche courbe, ce carré noir sur fond blanc à la Malevitch perçant la paroi.

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Une Japonaise prenait tout systématiquement en photo (en plus de son iPhone, elle utilisait deux appareils numériques), y compris les cartels. Alors, pourquoi me serais-je gêné ? L’artiste a créé en 1960 le Groupe de recherche d’art visuel (GRAV), oui, docteur.

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J’ai adoré aussi que François Morellet ait inventé ce titre d’installation en forme de palindrome, qui résume presque son œuvre et sa 455e exposition : « No End Neon » (1990).

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