En ces jours de fraude au bac (Luc Chatel va-t-il pouvoir lancer son plan secret ?), il faudrait se perdre dans les vapeurs méphitiques de la verte absinthe, fée souterraine qui remonte à la surface, cuillère en suspension, morceau de sucre mijotant au-dessus du liquide énamouré, pour oublier les grandes manœuvres éducationnelles en cours.
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Pour votre absinthéisme répété, vous avez un mot d’excuse ?
Paris, 3ème arrondissement, jeudi, bien après le lycée Turgot, sur le trottoir de gauche dans la rue de Turbigo, ce passage turbide qu’il suffit d’emprunter : j’aime ces mannequins inanimés qui ont une âme, ils possèdent en fait l’idée de leur immobilité finale.
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Au bout de l’allée, bienvenue et arrosée durant un instant, la rue Saint-Martin conduira jusqu’au musée-usine à rêves de Beaubourg, flanqué de ses tubulures semblables à des coulisses de trombones géants.
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Pendant ce temps-là, un fier représentant de la République (étiquette UMP) gambade librement dans la nature et jusque dans sa propre mairie – après avoir été mis en examen par quelques correcteurs pointilleux.
Mais, je vous en prie, respectons ici la présomption d’innocence.
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(Absinthe Minded, Envoi)